par Victorien Poncelet


ntique et mystérieuse
oircie par ses malheurs
las des contrées heureuses
âtie vaste demeure
ntique et monstrueuse
oyau des profondeurs
e la Terre brumeuse.

 


antant le souvenir du grand peuple Noldor
ffroyable à narrer le terrible passage
'épuisement, le froid, la terreur et la mort
ilomètres sans fin, lieues de cris et de rage.
l'exil et au meurtre succède damnation :
ois puissants détrônés, corrompus et noyés
la fin dans une eau emplie de tourbillons,
yrielle d'âmes ternes, dans l'abîme effacées.
on nom est plein de honte et de peur mêlées,
n cet enfer de glace la folie l'a poussé.


uel était donc son nom, que fut sa renommée ?
tait-il donc si grand que tant périssent sous lui ?
égnait-il en tyran, ou en bon roi aimé ?
hân de tous les Noldor, son beau peuple le suit
la mort, à l'enfer, à la nuit sans retour
ien ne l'empêchera de régner à son tour,
mmortel souverain sur les Terres de l'Est,
arguant dans sa superbe et la faim et la peste
rand est-il, et puissant, Feanor il se dresse
la fin de ses peines, il parvient, et s'affaisse.

 


rand et puissant est-il, et Prince de la Nuit
mbre fière et terrible, esprit de feu et mort
ous ont tremblé, l'ont craint, tous ont fui devant lui
ormis de grands rois elfes qui scellèrent leur sort
alheureuses victimes de ses coups répétés
rdonnés par son Maître, le ténébreux Morgoth.
randiose fut sa chute en Gondolin brûlée.

 


alveillant est son coeur, ténébreuse est son ombre,
Mordor ! ta couleur est du noir le plus sombre.
égnant sur ce royaume, un roi fourbe et sanglant,
ieu pour les mauvais hommes, Ennemi pour les grands.
Mordor ! ton pouvoir est promis à la chute !
egarde dans le noir, l'Anneau atteint son but.

 


aître ténébreux
rigine du mal
oi fou, orgueilleux
rand nom au son fatal
Valar ! Accourez !
on règne est terminé
élas ! ton mal perdure.

 


out aussi haut que sot
oi fort des sorts d'alors
gre ou filou, rippoux
es yeux vitreux si vieux
e mal, le sale, l'emballent.

 


mbres parmi les ombres
es oliphants sans nombre
mmolent sans pitié
etits et grands guerriers
arcèlent, attaquent, achèvent
u beau Gondor, sans trêve,
e pensant qu'à tuer
oujours, toujours tuer.

 


béissant et
ampant,
ompagnons de
auron.

 


légions ténébreuses !
evenez en Mordor,
omme une mer houleuse
ouffrez donc froid et mort !

 


aouuh ! Cris à la lune,
l'astre triste et pâle
ires creux, crocs aigus,
rognement infernal.

 

par Matthieu Vuillerme


orne de noire pierre
u dessus du Mordor
ien jamais n'y dort
ffreuse tour de guerre
ont le maître est Sauron


onc pourquoi aurait-on
n jour cru qu'elle tomberait
uinée, nous laissant tous en paix...

 


ime farouche couronnée de neiges éternelles
brupt, escarpé, sauvage et même parfois cruel
ubiconde est sa roche, comme entachée de sang
h ! bien des malheureux périrent sur ses flancs
ure épreuve de survivre à ses froides colères
iver ou bien printemps, automne comme été
ien ne vient adoucir ses pentes enneigées
jamais il se dresse, aiguille de rouge pierre
urplombant la Moria comme une stèle funéraire.