olkiendil n'est pas en mesure de proposer de « cours » concernant les langues inventées par Tolkien, et ceci pour plusieurs raisons.

COURS II. 1. Enseignement donné par un professeur sous forme de leçon ou de conférence.

Cette définition, donnée par le dictionnaire Larousse, nous informe de deux choses essentielles :

1) Le matériel actuellement publié concernant les langues de Tolkien est encore trop « maigre » pour permettre de les apprendre. En effet, tant concernant la grammaire que la conjugaison (par exemple) trop d'éléments nous manquent. Sur ce point, toutes les langues ne sont pas égales et les deux langues elfiques majeures (le quenya et le sindarin) sont les plus abouties sur bien des points. Nous ne pouvons donc que les étudier. En conséquence, créer des "cours" est extrêmement difficile et conduit inévitablement à l'établissement d'hypothèses parfois préjudiciables.

2) Pour faire cours, il ne s'agit pas simplement de s'improviser professeur, de nombreuses connaissances en linguistique sont nécessaires qu'aucun membre de l'association ne possède. Par « connaissances en linguistique », il faut bien sûr comprendre le très vaste panel des catégories recouvert par cette discipline telles : la phonétique, la phonologie, la morphologie, la syntaxe, la sémantique, etc. Et non le simple fait d'être polyglote !

e nombreux autres sites proposent déjà des cours. Ces supports peuvent être intéressants mais sont obligés bien souvent d'admettre des hypothèses qui ne sont pas vérifiables et rarement appuyées par des connaissances solides en linguistique, ce qui les rends d'autant plus hasardeuses. Ceci conduit bien souvent à la création d'amalgames douteux ne permettant plus de distinguer ce qui provient véritablement de Tolkien. Ainsi voit-on fleurir du « néo-quenya » ou du « néo-sindarin » qui ne sont pas les langues créées par Tolkien.

Le danger de ces travaux vient de ce que la vision proposée est forcément subjective. Certaines informations peuvent alors être modifiées sans pour autant que le lecteur novice ne s'en rende compte. Cet effet s'amplifie d'autant plus lorsque ces informations sont reprises directement d'un auteur à un autre sans réel travail de fond sur les textes de Tolkien ou bien lorsque des cours sont traduits (d'anglais en français par exemple).

a traduction est une discipline à part entière et nécessite également de solides connaissances et ce dans les deux langues concernées. Il est aussi hasardeux de jouer les apprentis-sorciers en matière de linguistique qu'en matière de traduction. En particulier quand il est question du vocabulaire technique de la linguistique...

Concernant les articles traduits par Tolkiendil

es articles traduits par Tolkiendil sont tous issus d'un travail en collaboration avec les auteurs afin de pouvoir rendre au mieux l'esprit du texte. Néanmoins, comme en linguistique, aucun membre de Tolkiendil ne peut justifier de connaissances professionnelles dans ce domaine. Pour cette raison, les articles sont choisis en fonction de leurs intérêt pour le site mais aussi (et surtout) en fonction de nos aptitudes à proposer un travail de qualité.

Concernant le domaine de l'édition, les seuls ouvrages francophones de référence parus à ce jour sont les deux volumes de l'Encyclopédie de la Terre du Milieu écrits par Edouard Kloczko. Ce professeur en linguistique donne un avis fondé sur de nombreuses années d'expérience (depuis 1980) et un travail sérieux fondé uniquement sur les travaux de Tolkien.
- Encyclopédie de la Terre du Milieu, volume 1, dictionnaire des langues elfiques
- Encyclopédie de la Terre du Milieu, volume 4, dictionnaire des langues des Hobbits, des Nains, des Orques

Finalement, rappelons-nous que :
- étudier les langues créées par Tolkien uniquement par le biais des supports proposés par Internet reste une utopie ;
- seuls les travaux de J.R.R. Tolkien sont à même de fournir des renseignements totalement fiables.